Jules Le Risbé est pianiste, compositeur et professeur. Avec plus de 600 concerts à son actif en tant que leader ou sideman et dans de nombreux styles de musique, il est présent sur scène et en studio depuis une dizaine d’années. Jules commence le piano enfant, et suit le cursus du Conservatoire de Montpellier qui le mènera à l’obtention des DEM de piano et de formation musicale en 2011. Il touche depuis toujours à de nombreux instruments et absorbe d’immenses quantités de disques : jazz, funk, pop, rock, R&B, musiques électroniques, expérimentales, musique classique. Sa rencontre avec l’organiste Emmanuel Beer, avec qui il noue une grande amitié, lui permet de relier ces univers à son apprentissage académique. Il poursuit cette démarche à travers sa formation avec Serge Lazarevitch, et obtient un DEM de jazz en 2013. C’est le début de ses collaborations sur scène : avec trois montpelliérains il fonde The Mo’Times, qui sort un premier EP en 2014 et un album en 2017, et on peut le voir aux côtés de musiciens comme Pascal Corriu, Vittorio Silvestri, Gael Horellou, Patrice Héral, Toms Rudzinskis, Léo Chazallet ou Dano Haider. Sa rencontre avec le pianiste Franck Amsallem, récemment installé à Paris, avec qui il échange régulièrement, le pousse à partir à New York pour s’imprégner de cette scène musicale bouillonnante, où il fréquente notamment Tivon Pennicott ou Eden Ladin. De retour à Montpellier, Jules multiplie les projets et les albums, notamment avec Naïma Quartet (lauréat du concours Crest Jazz Vocal) et Mo’Times. Depuis toujours influencé par la musique de Herbie Hancock et passionné par le traitement du son, les claviers électriques, Rhodes, Clavinet et synthétiseurs deviennent ses instruments, notamment dans Huck (La Sixième Station, 2018) ou dans Sunscape, trio piano/orgue/batterie. Enthousiasmé par la conception musicale sous toutes ses formes, c’est aussi en tant qu’arrangeur et compositeur qu’il contribue aux projets musicaux. On le retrouve aussi dans Spri, un trio entre jazz et rock où il joue de l’orgue Hammond, instrument qui le captive, surtout lorsqu’il est joué par Larry Young, Eddy Louiss ou Larry Goldings, dont les travaux musicaux sont également une grande influence. Poussé par la curiosité, Jules s’intéresse également au rapport entre musique et corps, et étudie l’accompagnement de la danse au Conservatoire de Chalon-sur-Saône avec Dominique Chaffangeon. Il y obtient un DEM en 2016 et pratique principalement l’accompagnement de danse contemporaine par la suite.
Crédit photo : André Heurot
