JULIE SAURY – BATTERIE
BRUNO ROUSSELET – CONTREBASSE
FRED COUDERC – SAXOPHONE
SÉBASTIEN GINIAUX – GUITARE
Un nouvel album : Duke and Billy’s New Colors
Les compositions de Duke Ellington et de son alter ego Billy Strayhorn possèdent une telle authenticité, un tel pouvoir d’intemporalité qu’elles constituent après tant d’années une source d’inspiration féconde pour nombre de musiciens.
Parmi ceux-ci, citons en France, Claude Tissendier, Leïla Olivesi et le Laurent Mignard Duke Ellington Orchestra, une formation exemplaire dont font partie depuis vingt ans, Julie Saury, Bruno Rousselet et Fred Couderc, rejoints ici par Sébastien Giniaux et un invité de luxe en la personne de Claude Égea dont la trompette irradie Johnny Come Lately et In A Sentimental Mood.
Proposant une connaissance approfondie de leur sujet, ces derniers livrent avec cet album une lecture personnelle de classiques du répertoire ellingtonien en substituant au piano ducal la guitare et le violoncelle de Sébastien Giniaux.Ensuite, il y a l’emploi d’instruments peu utilisés dans le jazz comme le cor anglais, le violoncelle et le saxophone basse ou même qui lui sont complètement étrangers à l’image de la corne de bouc, du bansurî, une flûte traversière indienne en bambou et du ney, une flûte à embouchure ouverte utilisée dans la musique arabe.
Cette approche instrumentale originale génère des combinaisons sonores rares, voir inédites, parfois surprenantes, toujours bienvenues et colorées avec goût par la batterie de Julie Saury et la contrebasse de Bruno Rousselet.
Le tout est agrémenté de quatre morceaux en solo mettant en valeur Bruno Rousselet (It Don’t Mean A Thing), Sébastien Giniaux (C Jam Blues), Julie Saury (Half The Fan) et Frédéric Couderc (Come Sunday).